Suite à l'article "Sauver les abeilles... oui, mais pas comme ça", j'ai reçu le message d'un apiculteur passionné qui m'envoie des compléments intéressants. A l'en croire - sa parole vaut certainement plus que la mienne en la matière - la faute n'est pas qu'aux seuls néonicotinoïdes, mais aussi surement aux ondes électromagnétiques, aux autres pollutions... et surtout, fondamentalement, à l'agriculture dite moderne, intensive, et donc à l'apiculture devenue elle aussi intensive. Il nous livre certaines caractéristiques de cette course à la productivité visant à transformer ce petit être extraordinaire qu'est l'abeille en Stakhanoviste du miel, du pollen, du propolis, du venin et autres produits dérivés...
- Surexploitation des individus, notamment via l'échange et les croisements d'espèces de part et d'autre de la planète pour en augmenter la productivité
- Sur-dimensionnement des ruches et des ruchers, gestion ultra-productiviste des essaims au dépend de leurs équilibres vitaux
Tout cela génère affaiblissement, maladies, invasions de prédateurs... et la vulnérabilité et la mortalité qui va avec !
Alors oui, mangeons du miel, mais consommons "responsable" !